Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a souligné, lors de l’installation des walis délégués d’Aïn Oussara et de Messaâd, dans la wilaya de Djelfa, en exécution de la décision présidentielle de promouvoir sept daïras en circonscriptions administratives, que l’année 2024 sera celle du développement local.
A l’issue de l’installation d’Allouache Boualem, en qualité de wali délégué d’Aïn Oussara, le ministre de l’Intérieur a rappelé qu’il s’est rendu dans la wilaya de Djelfa à quarte reprises, en application notamment des directives du président de la République, une décision qui explique, a affirmé Merad, la forte priorité qu’il accorde à cette collectivité locale qui a bénéficié d’un budget de plus de 22 milliards de dinars au titre du programme de développement complémentaire. Et de rappeler que le Président a placé au centre de son programme l’abolition des disparités entre les territoires en matière de développement. Une préoccupation qui s’est matérialisée en premier lieu à travers le programme de développement des zones d’ombre, l’installation des nouvelles wilayas du Sud et enfin l’inscription des programmes de développement complémentaires au profit de quatre wilayas auxquelles des budgets colossaux ont été accordés. Dans ce sillage, il a également rappelé que le chef de l’Etat suit constamment l’avancement de tous les projets structurants.
Le citoyen, partenaire central dans la prise de décision
Procédant à l’installation de Douadi Adel en qualité de wali délégué de Messaâd, Merad a assuré que l’enveloppe de 36 milliards de dinars allouée à cette wilaya déléguée dans le cadre du programme complémentaire sera d’une contribution effective aux efforts de prise en charge de plusieurs insuffisances soulevées dans la région.
Et de rappeler que la visite de Tebboune dans la wilaya de Djelfa a constitué un tournant décisif en matière de relance du développement. S’arrêtant sur les actions du président de la République pour impulser une nouvelle dynamique dans les collectivités locales, notamment sur l’accompagnement des agriculteurs et la promotion de la production nationale, il a souligné que la promotion de daïras au rang de wilayas déléguées se veut aussi un mécanisme de renforcement des services publics et des structures en charge de l’amélioration des conditions de vie du citoyen.
Il s’agit aussi, selon lui, de faire du citoyen un acteur efficace dans la prise de décision à l’échelle de son territoire. Et de mettre l’accent sur la mise en place des structures devant appuyer cette relance et sur la mobilisation de tous les acteurs locaux autour des efforts de développement dans le cadre d’une approche participative constructive, a-t-il plaidé.
Prendre en charge les besoins de la population
Dans le cadre de cette nouvelle vision du développement, le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’avancer que le rapprochement des centres de décision du citoyen demeure l’un des objectifs ayant motivé le choix de promouvoir certaines collectivités locales, levier qui permettra d’améliorer les services publics et la prise en charge des attentes des citoyens, ceux des zones reculées notamment, a-t-il rappelé.
Au terme de cette visite dans la wilaya de Djelfa, le ministre s’est imprégné des conditions techniques et humaines mises en place pour répondre aux doléances des citoyens et aux défis qui attendent les deux wilayas déléguées.