Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réaffirmé, dimanche, le soutien de son pays à la lutte des peuples palestinien et sahraoui, mettant l’accent sur le nécessaire respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les pays et peuples.
Dans une allocution sur la politique extérieure de son pays, prononcée à la veille de la tenue du 15e Sommet des Brics à Johannesburg (22 au 24 août), le Président Ramaphosa a affirmé que « l’Afrique du Sud, qui est membre du Mouvement des non-alignés, soutient activement les luttes des opprimés à travers le monde ».
« Nous avons toujours estimé que la liberté que nous avons arrachée et la solidarité dont nous avons bénéficié nous obligent à soutenir les luttes de ceux qui sont encore sous le joug colonial. C’est pourquoi nous continuerons à soutenir les luttes des peuples palestinien et sahraoui », a-t-il soutenu, soulignant l’attachement de son pays à la Charte des Nations Unies, notamment au principe selon lequel tous les membres doivent régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques.
Concernant les Brics, le président sud-africain a dit que « les membres du groupe plaident en faveur d’un monde plus équitable et plus équilibré, régi par un système inclusif de gouvernance mondiale », faisant observer que son pays avait toujours défendu les intérêts de l’Afrique au sein des Brics.
Le Président Ramaphosa a indiqué que son pays soutenait l’élargissement de la composition des Brics à des pays qui « partagent le désir commun d’avoir un ordre mondial plus équilibré », sachant que plus de 20 pays ont demandé officiellement leur adhésion.
Face aux défis actuels à l’échelle planétaire, l’Afrique du Sud tient à ce que l’ONU, une fois réformée, soit au centre des affaires mondiales, a souligné le président sud-africain. « Si nous continuons à soutenir l’ONU, nous demeurons convaincus que cette institution multilatérale a besoin d’une véritable réforme pour qu’elle soit plus démocratique et plus représentative ».
Il a préconisé, en outre, de « transformer le Conseil de sécurité de l’ONU en une instance plus inclusive et plus efficace, capable de garantir la paix et la sécurité », affirmant sa ferme conviction que « le dialogue, la médiation et la diplomatie demeurent la seule voie qui permette de mettre fin au conflit actuel et de réaliser une paix durable ».