Pour Ghaza, « on ne demande pas la lune » mais un « cessez-le-feu
Le chef des opérations humanitaires de l’ONU Martin Griffiths a exigé vendredi devant les Nations unies un « cessez-le-feu » à Ghaza pour venir en aide aux 2,2 millions de personnes piégées par l’agression sioniste depuis le 7 octobre.
« On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise », s’est insurgé M. Griffiths lors d’une intervention vidéo devant une réunion informelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
« Un cessez-le-feu humanitaire. Appelons ça comme on veut, mais ce qu’il faut d’un point de vue humanitaire est simple: arrêter les combats pour permettre aux civils de se déplacer en sécurité », a tonné le chef des opérations humanitaires de l’ONU devant les Etats membres des Nations unies.
Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé à des « pauses et couloirs humanitaires » de quelques jours dans la bande de Ghaza.
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Le texte a recueilli 12 voix pour et trois abstentions, et est la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier Palestine.
Ce « cessez-le-feu humanitaire », a imploré M. Griffiths « qu’on le fasse tant que c’est possible afin de débloquer une réponse humanitaire, que l’on donne à la population de Ghaza de quoi respirer après les terribles événements qu’elle a subis ces dernières semaines ».
Dans la bande de Ghaza, les bombardements de l’occupation sioniste incessants ont fait 12.000 martyrs, majoritairement des civils, dont 5.000 enfants, selon un nouveau bilan publié vendredi par le ministère de la Santé.
Martin Griffiths a rappelé que « l’appel (de fonds) d’urgence pour Ghaza s’élevait à 1,2 milliard de dollars » mais que « jusqu’ici nous avons reçu environ 132 millions de dollars ».