Le bilan des victimes palestiniennes de l’offensive sioniste sur la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s’est alourdi à quelque 28 775 morts, a indiqué le Ministère de la Santé de l’enclave assiégée, vendredi.
Le ministère a indiqué, dans un communiqué, que 68 552 personnes ont également été blessées dans l’assaut en cours.
Il a ajouté qu’au cours des dernières 24 heures, les forces de l’entité sioniste avaient commis 10 massacres dans le territoire, faisant 112 morts et 157 blessés.
« De nombreuses personnes sont toujours piégées sous les décombres et gisent le long des routes, sans que les secouristes ne soient en mesure de les atteindre », peut-on lire dans le communiqué.
Israël mène une offensive implacable contre la Bande de gaza, depuis l’incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts, selon Tel-Aviv.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de l’enclave à se déplacer à l’intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures ont été endommagées ou détruites, d’après les Nations unies.
En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l’Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n’a pas été respecté.
L’article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d’un arrêt rendu par la Cour, l’autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s’il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l’arrêt.