Les recettes pétrolières russes, qui ont battu un record en huit mois, ridiculisent « le narratif de l’Otan sur l’effondrement de l’économie russe », selon François Asselineau. « Nouveau jackpot pétrolier pour la Russie. »
Le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau a chambré les propos occidentaux sur l’effondrement de l’économie russe et l’établissement d’un plafond de prix du brut à 60 dollars par baril.
« Nouveau jackpot pétrolier pour la Russie. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le pétrole russe a été vendu tout au long de juillet à un prix moyen de 64,41 dollars/baril, supérieur au plafond de 60 dollars fixé par le G7 », a-t-il ironisé sur X (anciennement Twitter).
Selon le ministère russe des Finances, au mois de juillet le prix moyen du pétrole Urals était de 64,37 dollars/baril, soit une hausse de 16,4% par rapport à juin (55,28 dollars).
Asselineau a ajouté que les recettes pétrolières russes avaient battu un record en huit mois.
« Les recettes d’exportations russes ont bondi à 15,3 milliards de dollars en juillet. Bien qu’inférieur au record absolu de 19,4 milliards de dollars atteint à l’été 2022, ce montant ridiculise le narratif des États-Unis, de l’Union européenne et de l’Otan sur le prétendu effondrement de l’économie russe », a-t-il conclu.
Selon l’homme politique, la flambée des prix du brut serait due à la chute de production en Arabie saoudite.
- Un essor en contraste avec les faibles résultats européens
Le ministre russe du Développement économique a déclaré la semaine dernière que la croissance économique russe pourrait s’avérer meilleure que prévu en 2023 et même dépasser les 2% d’ici la fin de l’année.
La bonne santé de l’économie russe contraste même avec les faibles résultats des économies européennes. La Zone euro devrait ainsi afficher 0,9% de croissance en 2023, selon les dernières prévisions du FMI.
Début juillet, Vladimir Poutine avait déjà avancé que la croissance pourrait outrepasser les prévisions en 2023. Fin mai, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine avait pour sa part salué la résilience russe, affirmant que l’Occident n’était pas parvenu à « briser » l’économie.