L’agression barbare sur les Palestiniens entre dans sa 3e semaine et le bilan des victimes civiles ne cesse de s’alourdir, notamment les enfants. Ces derniers sont la cible privilégiée de l’entité sioniste qui opère une véritable épuration ethnique en Palestine.
« Lorsqu’on veut couper une plante, on la coupe à la base. Il est beaucoup plus intéressant d’écraser un plant, plutôt que détruire un arbre », c’est par cette métaphore que le Pr. Mustapha Khiati a expliqué, ce dimanche sur les ondes de la Chaine III de la Radio Algérienne, l’un des aspects du plan machiavélique que l’entité sioniste, qui est en train d’être appliquer en Palestine.
« L’invite de la rédaction » explique qu’il y une volonté délibérée d’exterminer tous les enfants palestiniens, et ce, avec la bénédiction des États-Unis et la complicité de la communauté internationale.
Un million d’enfants palestiniens ont besoin de protection à Ghaza
« À chaque conflit, l’entité sioniste essaie de tuer le plus grand nombre possible d’enfants palestiniens. Cette nouvelle agression n’échappe à la règle, car on dénombre plus de 1700 enfants tués depuis le début du conflit, sans compter les 700 autres toujours sous les décombres, d’où on n’a pas pu encore réussi à extraire faute de moyen », informe le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM).
L’intervenant a indiqué que cette situation exceptionnelle requière une enquête internationale « qui tarde à venir. Paradoxalement, on a vu avec quelle précipitation aussi bien les Nations Unies et l’Europe ont mis en place des commissions d’enquête pour des conflits mineurs », a-t-il déploré.
M. Khiati a regretté également la passivité de l’UNICEF qui tarde à réagir dans ce conflit, d’une manière franche et directe, pour arrêter ces atrocités commises à l’encontre des enfants palestiniens par l’entité sioniste pourtant signataire de la convention internationale des droits de l’enfant.
« Un million d’enfants ont besoin de protection à Ghaza, qui tarde à venir. Ces enfants palestiniens n’ont pas besoin uniquement d’un morceau de pain, mais ils doivent d’abord être protégés », s’est-il offusqué.
« Aujourd’hui, les enfants palestiniens sont sous le choc et sont marqués à vie. Ils ont le syndrome de l’hyper réactivité, ils sont dans un état second et traumatisés par tout ce qu’ils endurent, mais aussi par le fait de perdre des membres de leurs familles », a explique l’interviewé.
Les Palestiniens sont en droit de se défendre
Face à cette entité oppresseuse et génocidaire, les Palestiniens ont le droit de défendre leur territoire et leur liberté, une situation permise par le droit humanitaire international.
« C’est grâce à la guerre d’Algérie que les protocoles additionnels des conventions de Genève ont été adoptés pour rendre licite toute réaction et défense, y compris le port d’armes et leur utilisation par des personnes ou des pays sous domination coloniale », a-t-il rappelé.
Même si la situation ne cesse de s’envenimer et que le bilan des victimes palestiniennes continue de s’alourdir, M. Khiati entrevoit une lueur d’espoir émanant de l’opinion publique internationale qui ne croit plus aux mensonges, répétés, de l’occupant sioniste.
« Présentement, nous sommes en train d’assister à un retournement de situation, contrairement aux premiers jours, notamment lorsqu’on voit qu’une pétition a été signée par 3.000 artistes en Angleterre appelant à la fin des hostilités ».
Selon M. Khiati, il faut profiter de cette état de fait pour demander une réunion urgente de l’assemblée des Nations Unies afin de proposer une motion à l’objet de protéger les enfants.
