Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a reçu, jeudi soir à Nouakchott, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
L’entretien s’est déroulé en présence du ministre mauritanien chargé du cabinet du président, Mokhtar Ould Djaye, du chargé de mission à la présidence, Ahmed Ould Bahini, de la coordinatrice résidente par intérim des Nations unies, Kinday Samba, et du chef du bureau de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU chargé du dossier du Sahara occidental, Michael Kontah, a indiqué l’AMI.
Les Nations unies avaient annoncé début septembre que De Mistura allait effectuer une tournée dans la région pour mener des consultations sur le conflit au Sahara occidental, avant la publication du rapport du secrétaire général au Conseil de sécurité de l’ONU en octobre prochain.
L’émissaire de l’ONU s’est d’abord rendu dans les territoires sahraouis occupés, puis a tenu des concertations en aparté avec les deux parties au conflit, à savoir le Royaume du Maroc et le Front Polisario.
Mercredi, il a été reçu à Alger par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, l’Algérie et la Mauritanie étant deux pays observateurs dans le processus conduit par les Nations unies.
A cette occasion, M. Attaf a réitéré « le soutien total de l’Algérie » aux efforts déployés par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et son envoyé personnel, Staffan de Mistura, exprimant son souhait que ces efforts aboutissent à la relance des négociations directes entre les parties au conflit, « sans conditions préalables et de bonne foi, dans l’objectif de parvenir à une solution politique préservant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », selon un communiqué du ministère.
Le ministre a également salué « la position inchangée du Conseil de sécurité qui considère la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation, dont le traitement est régi par l’activation d’un des piliers du système des Nations unies, à savoir le droit des peuples à l’autodétermination ».