
Produisant un sucre de haute qualité, répondant aux exigences des secteurs sensibles comme l’industrie pharmaceutique, le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a mis en service la raffinerie de sucre « Tafadis », filiale de Madar Holding, dans la zone industrielle de Larbaàtache, à l’ouest de la wilaya de Boumerdes. Ont assisté à la cérémonie d’inauguration, Mme Fawzia Neâma, wali de Boumerdès, et M. Charaf-Eddin Amara, Président-Directeur Général de Madar Holding et des autorités locales et de nombre d’opérateurs et organismes concernés par le projet. Cette usine, saisie par une décision définitive de la justice et acquise par le Groupe public « Madar-Holding », et équipée de technologies les plus avancées dans le domaine, constitue une réalisation majeur en mtière de raffinage du sucre, sur le niveau national afin de répondre suffisamment aux besoins du marché local, autant sur la plan de l’exportation vers l’étranger. S’étendant sur 14 hectares, l’usine affiche une capacité de 2000 tonnes/jour (sucre blanc, sucre liquide industriel et sucre brun raffiné) et crée 650 emplois directs. Elle est dotée de moyens logistiques modernes (flotte de camions, engins de levage, installations portuaires) et adopte les dernières technologies de raffinage, exclusives en Algérie. En effet, Tafadis suit un modèle de production durable basé sur l’économie circulaire, avec traitement des eaux, recyclage des gaz et valorisation des sous-produits comme la mélasse, a affirmé le groupe Madar Holding dans un communiqué. Dans sa volonté constante de soutenir le développement économique national, Madar Holding s’engage à renforcer l’industrie locale, favoriser la création d’emplois durables et contribuer activement à la diversification et à la modernisation de l’économie algérienne, tout en visant à satisfaire durablement le marché national, tout en se projetant vers l’exportation régionale et internationale, selon une stratégie commerciale ambitieuse. UNE FIÈRTÉ POUR LE PAYS A cet effet, le ministre a déclaré que l’Algérie « assiste aujourd’hui, avec fierté », à la mise en service de cette infrastructure industrielle, saluant « les cadres nationaux qui ont relancé et mené à terme la réalisation de ce projet, constituant une fierté pour le pays ». Ce complexe, inauguré dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République relatives à la relance des unités de production récupérées par l’Etat, « permettra de satisfaire tous les besoins du marché national en sucre et de s’orienter vers l’exportation vers les marchés mondiaux », a-t-il ajouté. Le ministre a, également, estimé que la relance de cette unité de production représente « un défi pour l’industrie et pour les cadres algériens compétents qui ont réussi à redonner vie à cette infrastructure industrielle vitale et prometteuse tant par sa capacité que par la qualité exceptionnelle du sucre produit ». A noter que la capacité de production prévisionnelle de ce complexe, construit sur une superficie de 14 hectares, est de 2000 tonnes/Jour, dont 1350 tonnes de sucre blanc raffiné, 450 tonnes de sucre liquide industriel et 200 tonnes de sucre roux raffiné, à travers sept (7) unités de production, selon les précisions fournies par M. Charaf-Eddine Amara, P-DG du groupe Madar. Elle générera 650 emplois directs et dispose d’une capacité de stockage de 62.000 tonnes de matières destinées au raffinage du sucre, soit l’équivalent d’un mois de production. Concernant le dossier de la construction automobile locale, le ministre a annoncé la tenue, d’une rencontre avec la participation de différents acteurs du secteur, en vue « de l’examen de la question de l’intégration dans la construction automobile et des pièces de rechange ». « Nous sommes déterminés à aller de l’avant avec des méthodes scientifiques rigoureuses afin de répondre aux besoins des citoyens en matière de véhicules, en quantité, qualité et prix, tout en soutenant et en valorisant l’industrie algérienne », a- t-il affirmé, en outre. En réponse à une question sur la numérisation du secteur, M.Ghrieb a assuré que le secteur de l’industrie est sur le point « d’introduire la numérisation dans toutes ses procédures, en raison de son importance capitale ». Youcef B