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La CADHP appelle la communauté internationale à travailler à la cessation immédiate de l’agression sioniste à Ghaza

La Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) a appelé lundi la communauté internationale à travailler « sans relâche » à la cessation immédiate de l’agression sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée et à la mise en place d’un couloir humanitaire pour fournir une assistance au peuple palestinien.

 

Réunie à l’occasion de sa 77e session ordinaire qui se tient à Arusha (Tanzanie) du 20 octobre au 9 novembre, la CADHP a dit suivre avec « préoccupation » la situation humanitaire dans la bande de Ghaza et ses « conséquences négatives » sur les populations de la région.

 

Dans un communiqué publié suite à une campagne de sensibilisation auprès de cet organe menée par les pays africains, y compris l’Algérie, la CADHP a exhorté la communauté internationale à travailler « sans relâche » pour l’arrêt de l’agression et à « l’ouverture des frontières pour assurer la libre circulation des personnes bloquées et la mise en place d’un couloir humanitaire pour fournir une assistance aux populations touchées ».

 

Dans ce sens, la Commission appelle « les Etats parties à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, à ne ménager aucun effort et à prendre les mesures appropriées pour assurer la protection de leurs citoyens à Ghaza ».

 

L’instance africaine a exprimé sa préoccupation concernant des informations sur « l’existence de citoyens de plusieurs Etats parties à la Charte, parmi les victimes à Ghaza, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées, l’existence de citoyens des Etats parties à la Charte, parmi ceux qui ne sont pas en mesure de quitter le territoire, et des menaces de déportation d’une partie de la population de Ghaza vers le territoire de la République arabe d’Egypte ».

 

La Commission est préoccupée également par le « refus de l’acheminement de l’aide humanitaire à la bande de Ghaza, qui reste actuellement bloquée en Egypte ».

 

La CADHP tient à souligner que toute crise affectant la bande de Ghaza, un territoire qui a une frontière terrestre avec l’Egypte, un Etat partie à la Charte africaine, « aurait inévitablement des répercussions négatives sur le continent africain ».

 

Elle souligne l’importance des principes fondamentaux du « droit international des droits de l’Homme, du droit international humanitaire et du droit international des réfugiés, qui consacrent le respect du droit à la vie et de la dignité inhérente à la personne humaine ».

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