Ecosse : L’ex-Première ministre épinglée pour une dépense de 150.000 livres à la COP27
Les révélations s’enchaînent pour Nicola Sturgeon. Depuis sa démission surprise en février, la fin de carrière de l’ancienne Première ministre écossaise ressemble à une lente descente aux enfers. Impliquée dans une enquête sur le financement illégal de son parti, l’ex-dirigeante indépendantiste voit désormais ses notes de frais étalées dans la presse. Les tabloïds The Sun et Daily Mail, connus pour leur ligne éditoriale sensationnaliste et peu déontologique, ont ainsi publié le détail des frais de son équipe lors de la COP27, à Charm-el-Cheik.
L’ancienne Première ministre est ainsi accusée d’avoir dépensé plus de 150.000 livres sterling pour un séjour de 15 jours dans un hôtel de luxe. En réalité, cette somme recouvre les dépenses pour toute son équipe. Ainsi, les 25 chambres réservées pour deux semaines dans le luxueux Parrotel Beach Resort ont coûté près de 45.000 livres, soit environ 120 livres la nuit.
Pizzas, Pringles et Burger King
Cet hôtel de luxe offre un accès direct au front de mer, quatre restaurants, trois piscines et trois courts de tennis, précise The Sun. Au menu des dépenses figurent aussi 18 reçus pour des burgers, dont un « Whopper Large » de Burger King souligne le Daily Mail, ainsi que des pizzas, des glaces et des Pringles, soit environ 3.000 livres de nourriture. Une salle de réunion a également été louée pour 5.000 livres. Enfin, 17 téléphones avec leurs cartes SIM ont été achetés pour 1.000 livres. A l’époque, Nicola Sturgeon avait maintenu que sa présence en Egypte était « vraiment importante » malgré les critiques.
Le conservateur écossais Douglas Lumsden, porte-parole à l’Energie, a dénoncé ces dépenses « étonnantes » auprès de The Sun. « Les gens seront consternés qu’au plus fort de la crise du coût de la vie et des coupes brutales du SNP dans les services publics, aucune dépense n’ait été épargnée pour envoyer l’ancienne Première ministre et son entourage à Charm el-Cheikh. »
Une preuve selon lui que Nicola Sturgeon avait « choisi de se concentrer sur sa propre promotion sur la scène mondiale, plutôt que de traiter les vrais problèmes auxquels sont confrontés les Écossais ordinaires. »