La production de biopuces pour la culture cellulaire intelligente démarrera « prochainement », a indiqué le directeur du centre de recherche en biotechnologie de la wilaya, Amar Azioune.
Dans une déclaration à la presse en marge des travaux du 1er colloque international sur « la valorisation des résultats des recherches scientifiques en biotechnologie par les bioindustries », organisé récemment, le même responsable a précisé que ce projet « premier du genre à l’échelle nationale a mobilisé un soutien financier du ministère de tutelle de 440 millions DA pour mettre en place la plateforme et les moyens nécessaires à sa concrétisation », faisant état du lancement prochain de la production des biopuces qui aident à améliorer la santé de l’homme, prévenir certaines maladies et améliorer la réaction des cellules aux médicaments.
Le même cadre a indiqué avoir travaillé depuis 2014 à former les étudiants en biotechnologie au génie biologique inspiré de l’électronique moléculaire pour l’appliquer au traitement des cellules par les biopuces.
Ces biopuces permettent de réaliser 80 % d’économie du coût d’acquisition de l’étranger des biomatériaux, a ajouté le même cadre mettant l’accent sur la nécessité de maitriser les nouvelles technologies et améliorer la visibilité de l’Algérie dans le domaine de la recherche. Il a également appelé à améliorer le climat favorable aux innovations en biotechnologie pour faire du pays un pôle des bioindustries.
Les recommandations du colloque, tenu à l’université frères Mentouri Constantine-1, ont insisté sur la communication entre les secteurs de l’industrie et de l’enseignement supérieur pour réduire l’écart qui les sépare et valoriser économiquement les innovations universitaires, a indiqué le président de la rencontre, Noureddine Kacem Chaouch.
De son côté, le doyen de la faculté des sciences de la nature et de la vie, Dr. Laïd Dehimat, a indiqué que le colloque a donné lieu à la présentation de communications sur la sécurité alimentaire, la santé et les industries paramédicales par 150 chercheurs d’universités d’Algérie, de Turquie, de Suède, de France et de Belgique.