La Russie met en garde contre une éventuelle intervention militaire au Niger
La menace d’une intervention militaire au Niger ne contribuera pas à un règlement, a fait savoir la porte-parole de la diplomatie russe. Moscou considère primordial « d’empêcher une nouvelle dégradation » de la situation dans le pays.
La Russie a mis en garde contre l’éventuelle intervention militaire au Niger évoquée récemment par la CEDEAO en réaction au renversement du Président Mohamed Bazoum par les militaires.
« Nous pensons que la menace de l’usage de la force contre un État souverain ne contribuera pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays », a déclaré ce 2 août Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie considère primordial « d’empêcher une nouvelle dégradation de la situation dans le pays » et prône l’organisation d’un « dialogue national ».
Moscou compte également sur des actions appropriées de l’Union africaine et des organisations sous-régionales pour un règlement pacifique, a dit la diplomate. Dans sa recherche d’une issue, Moscou part du principe d’ »une solution africaine aux problèmes africains », a-t-elle expliqué.
C’est la deuxième fois que la diplomatie russe réagit aux événements au Niger. Le 27 juillet, le lendemain du coup d’État à Niamey, Maria Zakharova avait appelé « les parties au conflit à s’abstenir de recourir à la force et à résoudre toutes les questions litigieuses par un dialogue pacifique et constructif ». De plus, Moscou a dit compter sur « la libération rapide » de Mohamed Bazoum.