CIJ : La Palestine présentera le 19 février un rapport sur les violations sionistes
Le sous-secrétaire d’Etat palestinien aux Nations-unies et de ses organisations spécialisées, Omar Awdallah, a fait savoir que l’Etat de Palestine présentera le 19 février courant devant la Cour de justice internationale(CIJ) un « rapport sur les violations par l’entité sioniste de la décision du 26 janvier appelant à prendre des mesures pour prévenir un génocide à Ghaza ».
Dans un communiqué cité mercredi par l’agence de presse Wafa, Awadallah a indiqué que les prochaines audiences de la CIJ sur la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l’occupation sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris à El Qods-Est, « devraient débuter le 19 février courant à La Haye ». Il a précisé, à ce propos, que « cinquante-cinq Etats, dont la Palestine, présentent leurs arguments et participent aux procédures orales devant la
Cour, ainsi que trois organisations internationales, pendant une demi-heure par Etat », ajoutant que la Cour examinera à cette occasion « les effets juridiques causés par la violation sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967 ».
En ce qui concerne l’équipe juridique, il a déclaré que « l’Etat palestinien a formé une équipe sur décision du président Mahmoud Abbas et sous la supervision d’Al-Maliki, et l’équipe comprend des experts en droit international dont certains ont plaidé par le passé devant la CIJ en plus d’entreprises juridiques ». Il est à rappeler que le 26 janvier dernier, la CIJ a ordonné à l’entité sioniste après avoir examiné la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’occupant sioniste pour génocide à Ghaza, de s’interdire de cibler des civils palestiniens, de sanctionner les responsables sionistes incitant à la violence et d’autoriser l’entrée sans obstacles de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.
L’entité sioniste a ignoré totalement les injonctions de la CIJ et poursuit depuis son acharnement contre les Palestiniens, désirant désormais de s’en prendre également à la ville de Rafah , où près d’un million et demi de réfugiés palestiniens vivotent dans une poche de terrain ne dépassant pas quelques kilomètres carrés.