Le fait est que l'Algérie et sa société tout entière étaient sous l'emprise d'une longue période de léthargie et de déséquilibre, d'inertie économique et sociale, d'absence totale du pays sur le plan régional et international ont été des retombées négatives sur la cohésion sociale du pays. Au lendemain de l'élection du président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019, des actions urgentes et d'envergure étaient attendues dans tous les domaines afin d'aider à sortir le pays de la grave crise qui l'affectait pendant deux décennies de suite et qui est venue s'ajoutait à la décennie noire. Conscient que rien de solide ni de durable ne pouvait-être entrepris à cet égard si la normalité politique, la relance économique et sociale n'étaient pas au rendez-vous de la l'Algérie nouvelle, c'est tout naturellement, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait choisi de s'engager dans la seule voie à même de redonner au peuple algérien des raisons de croire et d'espérer en l'avenir, celle de la paix, de la sécurité, la stabilité, le développement global du pays, la promotion et la valorisation de la démocratie populaire qui sont des exigences fondamentales pour l'édification d'une société stable et la conduite transparente du développement économique et social. Depuis l'avènement de la nouvelle Constitution en novembre 2020, avec la mise en œuvre du programme de relance économique et social, des avancées très significatives ont été réalisées dans le sens de la stabilisation de la situation politique, sécuritaire et institutionnelle, et en termes d'enracinement de la pratique démocratique tant au niveau local qu'à celui des institutions nationales. Autre réalisations non moins importantes, l'Algérie a pleinement retrouvé sa place et son rôle sur la scène internationale. Cette étape n'aurait certainement pas pu être franchie avec le succès enregistré n'eût été l'engagement et la détermination du président Abdelmadjid Tebboune, pleinement soutenu par le peuple à tourner l'un des pages les plus sombres de l'histoire du pays et à se tourner résolument vers la création des conditions propices au retour de la stabilité et, par voie de conséquence, au développement.
Au cours de ces trois dernières années, le président de la République a été contraint d'engager une série de réformes et de réajustement dans divers secteurs sensibles qui étaient tout à fait précaires. Il s'agissait de la refondation de l'Etat de droit et de ses institutions sur des bases saines et un investissement démocratique, économique, social et culturel qui garantira aujourd'hui et demain une vie décente pour chaque algérien, dans un climat de paix et de sécurité. A présent de l'aune de la nouvelle année 2023, la réalisation de ces objectifs requiert la mobilisation et la détermination de tous et la prise de conscience de chacun sur les enjeux et les défis internes et externes qu'on doit ensemble relever dans notre exercice quotidien et de garder à l'esprit l'impératif à concrétiser les changements fixés. En parallèle à cette prise de conscience individuelle et collective, les responsables des pouvoirs publics à tous les niveaux ont été interpellés par le président de la République envers lesquels il a souligné que l'exercice des missions et attributions sera " évalué et apprécié à l'aune de la responsabilité qui s'y attache et, tenant compte essentiellement du niveau de prise en charge réelle des besoins et préoccupations exprimés par les citoyens en général et par les opérateurs économiques et sociaux, en particulier ".
Cette indispensable voie est essentielle pour la crédibilité de l'Etat, des institutions publiques mais aussi des responsables à tous les niveaux à savoir que les engagements pris soient honorés car c'est la condition sine qua non du rétablissement du " lien de confiance entre l'Etat et les citoyens ".
Cette voie souvent exigée par le Chef de l'Etat, doit à présent s'appuyer sur la détermination de tous à opérer une verticale rupture avec les pratiques du passé et promouvoir de nouveaux modèles de gouvernance à la mesure des espérances des citoyens. En effet, c'est de la concrétisation de ces engagements que dépendent plus que jamais le recouvrement de la confiance du citoyen dans ses institutions et ses gouvernants au niveau local, en particulier, son adhésion aux actions et sa contribution pleine et sincère à la réalisation des programmes de développement et à la préservation de la cohésion sociale qui est le pilier de la citoyenneté.
B. C.
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