La détermination politique, la volonté d'interpréter, de reconnaître et de valoriser aux mieux le projet national de la nouvelle Algérie avec des efforts amplement à sa portée ont traduit, une fois de plus, la boussole du président de la République,  Abdelmadjid Tebboune, assumée à travers le remaniement ministériel qu'il a opéré jeudi et qui a désormais la grande tâche de décrire au quotidien cette nouvelle ère qui est un défi non négligeable. 

 

Donc un gouvernement relooké et appelé à remplir ses engagements en matière économique et sociale responsable.

Faut-il rappeler que le chef de l'Etat, en diverses occasions, n'a pas caché son  mécontentement  envers le faible rendement de certains ministres qui, à notre sens, ont failli à ce qui leur est assigné conformément à leur attributions légales et qui se sont distingués par la non-application des décisions prises par les Conseils des ministres dans le cadre du suivi avec beaucoup d'acuité les tâches du développement national tout en faisant participer tout le monde afin d'offrir des perspectives  plus communautaires, se concentrer sur la  bonne gouvernance, la transparence en tant que stratégie phase et inclusive du développement global du pays. En ce premier et urgent pas de la nouvelle équipe gouvernementale comme éléments-clés pour la consolidation du plan de relance économique et sociale et l'attachement particulière au fonctionnement de chaque secteur de développement, la première des choses à faire ce n'est pas de repartir à zéro, mais de mener des réflexions exhaustives pour aborder de nouvelles réformes, des innovations et des initiatives, la réflexion précise autour des problèmes, car plus la description des difficultés sera réaliste, plus efficace sera la solution aux maux qui affligent le nouveau national, qui constitue l'une des plus grandes réalisation du programme présidentiel dans l'histoire de l'Algérie contemporaine, en signe de sa nature profondément visant mutations, changements et transformations hautement sensibles. Partant, les nouveaux membres du gouvernement doivent être des stoïciens  pour identifier ce qui ne va pas, ce qui peut-être corrigé, s'approprier les problèmes et les transformer en des solutions qui marchent pour l'intérêt de la société et des secteurs administratifs, économiques et sociaux. 

Aussi, s'agit-il pour le nouveau gouvernement d'aller à la recherche d'une nouvelle méthode et de mesures visant la performance économique  et, en corolaire, la sélection des priorités favorisant les ressources et atouts du pays qui sont un propre cru qui affiche un niveau de croissance élevé si ils sont rationnellement exploitées et bien planifiées sur une base politico-marchande qui se fondent sur les données macro-économiques établies selon leur propre réalité et chiffres. Faire dans cette dynamique nouvelle peut, d'ores et déjà, constituer le vrai portrait de l'Algérie nouvelle, de l'économie nationale et ses racines sur l'amélioration de ses racines à caractère sociale qui constate avec les aspirations des citoyens et qui sont irrévocables conformément à la loi fondamentale du pays , c'est-à-dire un Etat social au service du peuple.

Les premiers échos entendus et émis par l'opinion nationale sont unanimes à faire valoir que ce profond remaniement ministériel opéré par le Président de la République satisfait à une expression populaire sans équivoque, beaucoup de sens du solidaire, de la complémentarité et de la coordination, de tout ce qui est inclusif, sommatif et participatif. Rien de la gestion improvisée, de l'intrigue, de l'égoïsme et du chemin de l'immobilisme. Reste que le citoyen de l'Algérie profonde n'est pas dupe; Cela fait plus de trois ans qu'il goûte aux principes de base de la justice sociale dans le cadre de l'amorce du processus de redressement du pays, de la modernisation de la société et de la relance économique. Chaque citoyen sait de fait que le programme politique actuel répond à ses aspirations et qu'il est avalisé par l'écrasante majorité du peuple algérien et équivaut à une nouvelle ère politique, économique, sociale et culturelle, source d'harmonisation et de croissance et cela demeure un cas d'exeption dans l'histoire récente de l'Algérie.

Dans ces conditions, le nouveau gouvernement doit être là pour se faire sentir auprès de la population  Et pour se faire sentir à travers ses actions centralisées et décentralisées, dès à présent, il devra raisonner avec compétence et intelligence, qu'il soit toujours fixé sur les préoccupations des citoyens et pour la mise en application du programme présidentiel dont l'essence est tirée des aspirations populaires. Il s'agit de défendre et de continuer à défendre les grands axes du programme conçu par  Tebboune et leur caractère intersectoriel, tel était l'objectif premier du remaniement ministériel et doit donner un suivi particulier à ce programme de renouveau national et qui a souvent attiré l'attention du  chef de l'Etat en ce qui concerne le retard de certaines de ses étapes de réalisations tout en pointant certains éléments négatifs d'incidence et d'impact sur la population.

 A. Z.