"Nous cherchons effectivement à construire une démocratie responsable et non une démocratie de façade qui, en son sein, n'est qu'une république bananière. La démocratie est une école où ceux qui en ont tiré des enseignements vivent confortablement, car c'est une affaire sociétale et non une affaire propre au pouvoir. Une démarche par l'unité et l'unification des rangs " (Dixit A. Tebboune).
La démocratie participative interpelle les citoyens à y adhérer afin de suivre le quotidien de leurs affaires, à se hisser au niveau de cette grande œuvre d'édification du pays et de la société et que la force se revalorise dans l'unité et sans division sans se départir de la vigilance et barrer la route à ceux qui ignorent les évolutions que connaît l'Algérie depuis 2020. La théorie de la démocratie participative ne doit pas seulement être interprétée, il faut la transformer en réalité concrète. Telle que conçue dans la nouvelle Algérie n'est pas une avant-garde qui se réalise loin du peuple ou coupée de celui-ci. Au contraire elle s'appuie sur lui, pour apparaître comme l'expression de sa volonté et de ses aspirations. Elle est de fait la construction d'un " catalyseur " qui est avant tout socio-politique. C'est dire que les réformes introduites et celles à avenir établissent une symbiose avec le peuple à double sens car elles remettent à jour les enjeux et s'adaptent à la situation réelle du pays et aux doléances nouvelles de la société algérienne. Elles ne visent également de plus en plus à ne faire qu'un avec une conception purement nationale. Ce qui explique que ce processus ne peut être assimilé qu'à la lumière de cette large et profonde symbiose de l'Etat avec le peuple.
La loi de la valeur qui régit dans le temps présent l'escalade de nouvelles marches, de nouvelles perspectives de la démocratie est une question clé pour le futur du pays et de la nation. Elle constitue le modèle d'un réel investissement sociétal et pose les postulats qui concernent les doléances et les aspirations de la société. Il est donc clair que la priorité du moment réside dans la suprématie de la démocratie participative en concordance avec de sérieux facteurs liés aux objectifs nationaux. Les bouleversements, changements formels et thématiques qui se poursuivent dans le pays présentent des " symptômes " et des remèdes pouvant rapidement esquisser de nouveaux modèles qui répondent au mieux aux exigences qui sont mises en relation avec l'émancipation de la société beaucoup plus progressiste, beaucoup plus moderne et permettant à la solidarité nationale et à la démocratie participative de prendre toute leur ampleur. Cette théorie issue du renouveau national initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune ne doit pas seulement être interposée, il faut la transformer concrètement à travers l'implication de tout le monde et la contribution générale à la création des conditions favorisant la réussite. Cela signifie le développement d'une vision claire du rôle et de la place des citoyens et de tous les acteurs en vue de mettre à l'ordre du jour toutes priorités les besoins qui font défaut au développement national.
Dans ce cadre, l'allocution prononcée par le président de la République, samedi dernier, à l'ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis, qui vise une communauté d'intérêts est de fait indispensable, une réalité conséquente d'une politique concrètement capable de faire ressortir le progrès, la dignité, la liberté d'entreprise, le développement durable, la stabilité et le consensus national. Telle est bien la signification des priorités qui tournent autour de l'action présente qui structure la vie nationale tout entière. Là est l'essentiel. La condition nécessaire pour aller de l'avant, pour réaliser les tâches historiques de la nouvelle Algérie. C'est là un autre repère tirant son essence du programme présidentiel en vigueur qui se façonne de façon pragmatique au niveau politique, économique, social et culturel pour avancer vers une société remodelée et ne vivant pas en vase clos vis-à- vis de ce qui se passe ailleurs.
C'est pour cela que les Algériens ne doivent pas être hâtifs et irréfléchis car les réformes en cours et celles préconisées sont l'émanation de leur volonté et répondent aux intérêts de la Nation. Dans cet esprit, la société ne saurait prétendre à l'essor dans un climat de verbiage, de dispersions des énergies ou d'anarchie. L'essor de la société passe par l'opinion constructive, l'acte créateur, la cohésion et le rassemblement autour d'objectifs nationaux majeurs. Le moment est venu d'opérer un changement qualitatif dans la mentalité et les comportements. Dans ce contexte, les citoyens et la société civile ont été interpellés à être le cadre idoine, dynamique et mobilisateur sans lequel rien ne serait possible pour faire l'exercice de mûrir des idées nouvelles car le renouveau ce sont les changements d'attitude qui vont s'opérer à partir de ce processus de grande envergure.
A. Z.
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